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Acheter une passoire thermique, une bonne ou mauvaise idée ?

Depuis le 1er janvier 2023, il est strictement interdit de mettre en location les logements dont la consommation d’énergie finale dépasse 450 kWh par m² et par an. Résultat, de nombreuses passoires thermiques se retrouvent sur le marché.

Si vous êtes actuellement à la recherche d’un bien à acquérir, ces biens mal classés au DPE pourraient être rentables.

Concrètement, pour les propriétaires des logements classés « G+ » au diagnostic de performances énergétique (DPE), il est impératif d’effectuer des travaux de rénovation pour continuer à les mettre en location. Cette obligation va s'étendre progressivement aux biens classés G et F, respectivement en 2025 et 2028.

Cette situation conduit de nombreux propriétaires à se séparer de leur bien plutôt que de faire les travaux nécessaires.

Une opportunité pour les primo-accédants

Il peut s’agir là d’une véritable aubaine pour plusieurs profils d’acquéreurs. En effet, les marges de négociations seraient plus importantes pour les logements classées F ou G au DPE. En effet, les décotes peuvent atteindre jusqu'à 20% du prix du bien tandis que pour les autres biens, elles se situent plutôt entre 5 et 10% en moyenne.

Pour négocier, les acheteurs mettent en avant la hausse du coût des matériaux et les délais pour réaliser les travaux.

Des aides accessibles aux primo-accédants et investisseurs

Les passoires thermiques ouvrent droit à différentes aides, comme par exemple le prêt à taux zéro (PTZ). Celui-ci est reconnu pour permettre aux primo-accédants d’acheter dans le neuf ou de faire construire sous conditions mais il est également accordé en complément pour un logement ancien avec des travaux d'économie d'énergie ou d'amélioration.